Bem, Bela et Belo sont trois monstres se cachant parmi la population de Libra-City sous apparence humaine. Mais quand il s’agit de sauver des innocents, ils tombent le masque et usent de leurs super-capacités pour se défaire des ennemis, souvent encore plus monstrueux qu’eux… Une façon de se faire accepter ?

Adaptée d’un licence fameuse, née au Japon à la fin des années 60 à la télé et qui a déjà connu différentes déclinaisons, cette nouvelle série n’apporte pas grand-chose de nouveau dans le genre du thriller fantastique. Ni monstres étonnants, ni tension remarquable, ni mise en scène innovante. Et même au niveau dessin, c’est un peu la catastrophe. Après une première page d’une rare laideur (personne ne devrait être autorisé à dessiner une voiture ainsi ou cette vue aérienne d’une ville qui semble flotter au milieu du vide…), les séquences s’enchaînent laborieusement, appuyées sur des personnages transparents, des dialogues creux et un contexte général sans intérêt (une sorte de Gotham City sans super-justicier, à part la triplette archétypale, composée du boss ténébreux et dépressif, de la gothique évanescente et du geek renfrogné). Les scènes d’action sont quant à elles bancales voire illisibles, le trait approximatif n’étant pas aidé par un découpage au petit bonheur la chance… Ne restent que le monstre aqueux du premier chapitre (rigolo) et le beau regard triste de Bela la monstre qui voulait être humaine, dans le second. Mais ça fait peu, bien trop peu.

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