Candy Mountains #1 **
Par Benoît Bernard et Nikko. Ankama, 14,90 €, le 13 septembre 2012.
Le service de traumatologie dans lequel travaille Alice est en plein questionnement. Pourquoi les patients plongés dans le coma sont-ils de plus en plus nombreux à décéder d’un coup, alors que rien ne laisse annoncer leur mort prochaine ? Alice est aussi perturbée à l’approche du procès qui la voit s’opposer à son ancien compagnon, soupçonné de maltraitance à l’égard de leur fille, Maya. C’est alors que mère et fille sont victimes d’un accident de voiture. Elles se réveillent dans ce qui semble être un hôpital, le sang sur les murs et les hurlements en plus.
Avec The Walking Dead, on apprenait que sortir d’un long coma pouvaient être plein de (presque) bonnes surprises. Un peu à la manière des enfants de Seuls, dans Candy Mountains, Alice et Maya découvrent que se réveiller dans une autre dimension n’est pas mieux. Lumière verdâtre, néons qui grésillent… La mère et la fille réalisent que l’établissement est le théâtre de massacres. Qui est ce géant en salopette qui joue aussi bien du crochet que de la perceuse ? Y a-t-il une issue ? Mais surtout, où sont-elles ?
Le travail des couleurs de Benoît Bernard traduit avec brio l’ambiance lugubre et angoissante des longs couloirs déserts dont les vieux hôpitaux regorgent. Le trait du dessinateur nous laisse cependant un peu sur notre faim. Les visages ont tendance à se ressembler voire à manquer d’expression. Côté scénario, le récit aurait mérité un peu plus de concision (80 pages). L’intrigue y aurait sûrement gagné en intensité. On est curieux de connaître la suite quand même, les auteurs ayant ménagé leur chute.
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