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BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | December 27, 2024















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Infos

BERCOVICI

30 septembre 2006 |

LES MOUCHES DE COACH Spécialisé dans la fourniture de BD d’entreprises clés en main, l’éditeur Une Bulle en Plus publie pour une fois une BD destinée au grand public. Sa cible : le coaching, ce nouveau métier qui consiste … Lire la suite

LES + DU BLOG : « AU FOND DU RÊVE »

29 septembre 2006 |

Quand le bon docteur affronte le patient 26.
PRISE DE TETE
Une BD chinoise au format franco-belge. On feuillette, couleurs criardes, dragons, hélicoptères, nana en armure… OK, on va refermer quand tiens, que fiche là-dedans ce type à lunettes ?…Et hop, nous voilà piégé. Au fond du rêve raconte la tentative désespérée d’un médecin pour sauver un vieux romancier perdu dans les affres de sa création. Le binoclard, inventeur d’une machine permettant de se glisser dans les rêves de ses patients, va se projeter dans l’univers en construction du vieux pour tenter de le sortir de là. Mais papi fera de la résistance.
Cadrage, découpage, l’auteur s’accorde une totale liberté dans la dinguerie. Et ne disons rien des couleurs à rendre marteau un caméléon. Malgré tout, on est sensible à une élégance à une certaine légèreté du mouvement. Le final, pas idiot, jouant sur la veine comique, rehausse encore l’ensemble. On se souvient alors que Shang Xiaoyu est l’auteur du remarquable Envol*,

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LES + DU BLOG : « LEÇON DE CHOSES »

28 septembre 2006 |

Choses de la vie quotidienne à la campagne (détail).

LEÇON DE VIE
Deux pages pour planter le décor. Un village à la campagne. Pas d’hier. On aperçoit une camionnette ondulée 2CV et aucune antenne télé ne dépasse des toits. Gros plan sur l’école, la mairie, la grande rue, le café-tabac. S’approche le personnage principal, Jean-Pierre, huit ans, un enfant de la capitale transplanté dans ce joli trou perdu. Et accueilli évidemment aux cris de « Parisien peau de chien, Parigot tête de veau » ! Du classique.
On se dit, c’est parti pour une chronique paysanne nostalgique, le retour à la terre, la beauté des animaux, la simplicité de la vie provinciale, sublime, forcément sublime par rapport à la grande ville hargneuse. Encore du classique. On change vite d’avis. Dès la troisième planche, voici effectivement des animaux : un chien qui s’étrangle à aboyer au bout de sa chaîne, un poulet déplumé sous le long couteau de la fermière, un lapin pendu dont s’écoule un sang bien rouge, des rats empoisonnés agonisant, un canard la tête tranchée d’un coup de hache courant autour du billot, une perdrix tombant criblée de plombs. Bienvenu chez mère nature !

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LES + DU BLOG : « L’HOMME QUI S’ÉVADA »

27 septembre 2006 |

DIEUDONNE, RESCAPE DE L’ENFER

L’Homme qui s’évada raconte une histoire de courage. Le courage d’un ébéniste, Dieudonné, envoyé injustement au bagne et qui tentera de s’en évader. Le courage d’un journaliste, Albert Londres, qui prendra sa défense et dénoncera le sort des bagnards en Guyane française dans son livre Au bagne (1923). « L’homme de plume vient aider l’homme de peine… » écrivirent les journaux de l’époque. Et c’est un homme de pinceau, Laurent Maffre, qui adapte ce récit en BD, nous rappelant quelques sombres heures de l’Histoire française, rarement évoquées.
L’Homme qui s’évada raconte une histoire terrifiante et bouleversante. La description du bagne par Albert Londres serre la gorge. Les forçats travaillent pieds nus, les intestins infestés de vers. Sans aucun soin. Ceux qui ont désobéi travaillent nus dans les marais infestés de moustiques et sont abattus au moindre écart. La peine des bagnards est double : un homme condamné à cinq ans doit passer ensuite autant d’années en Guyane, entre misère et chômage. L’évasion de Dieudonné est un véritable miracle que l’on suit avec l’angoisse de voir les policiers surgir, les passeurs trahir, la jungle triompher.

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« L’INÉDIT »

27 septembre 2006 |

PARTIE DE CROQUIS Si vous aimez les dessins et les croquis vous adorerez L’Inédit. Dans son dernier numéro : les sketchbooks de Marko (Agence barbare), Olivier et Stéphane Péru (Kookaburra universe), et Francis Porcel qui révèle avoir participé à … Lire la suite

YANN

25 septembre 2006 |

CONTER FLEURET Il continue à prospecter du côté de la jeune génération. Voici donc Le Sang des Porphyres (avec Parnotte, critique page 28) et Tiffany (avec Herval). Cette jeune dame, descendante du frère de Jeanne d’arc (attention sujet brûlant) … Lire la suite

LES + DU BLOG : « HENRI DÉSIRÉ LANDRU »

25 septembre 2006 |

Les dames séduites par Landru commençaient par connaître la douceur d’un bon lit avec tout ce qu’il faut à bord…

POELE A GRATTER

Henri Désiré Landru fut guillotiné le 22 février 1922, après avoir été reconnu coupable des meurtres de 22 femmes. Des affaires leur appartenant (agrafes, boutons-pression, etc.) avaient été découvertes dans le poêle de la maison de campagne de ce Parisien et des débris humains exhumés de son jardin. Aucun corps identifiable n’avait été retrouvé, l’accusé n’avait jamais rien avoué. Un des arguments de l’accusation – qui fit beaucoup rire – fut que ce barbichu séducteur achetait toujours un aller-retour Gambay pour lui et un aller simple pour sa dulcinée du jour. Évidemment, si celle-ci s’en allait par la cheminée, la dépense d’un billet retour ne s’imposait pas.
Partant de ces données, Chabouté s’est mis en tête de raconter la véritable histoire de Landru. Sans évidemment toucher un seul de ces éléments historiques mais s’autorisant tous les chemins parallèles. Ses pistes étaient simples : l’arrestation de Landru se produit le 12 avril 1919, quelques mois après l’armistice qui met fin à la guerre de 14-18. On peut supposer que le gouvernement ne vit pas d’un mauvais œil une affaire criminelle jetant un tel boucher sous les feux de l’actualité. Tant que le public se passionnerait pour les crimes de Landru, sans doute penserait-il un peu moins aux responsables de l’autre boucherie, celle qui venait de coûter la vie à des millions de jeunes Français et Allemands.

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LES + DU BLOG : TÉLÉ ET RADIO

23 septembre 2006 |


(Illusration extraite de Cabu et Paris © Hoebecke)
FRANCE 5 : CABU, AU SAUT DU LIT

Vous aussi avez loupé l’émission Cabu politiquement incorrect, qui vient de passer sur la TNT ? Une session de rattrapage est prévue dimanche 24 septembre (demain)… sur France 5 à 8h 45. Vive les magnétoscopes…
Voici ce qu’en dit, sous le titre Les joyeux coups de plume de Cabu, Renaud Saint-Criq dans le quotidien Le Parisien daté de jeudi : « Loin des hagiographies qui plombent souvent l’exercice, les réalisateurs Jérôme Lambert et Philippe Picard ont eu l’intelligence d’adapter la forme et le fond de leur docu à la personnalité farfelue de leur interlocuteur. C’est donc Duduche, un des personnages de Cabu, qui raconte, avec Antoine de Caunes, parfait dans le rôle de la voix off. Les copains, Cavanna, Wolinski ou Gotlib y vont également de leur couplet (…). Cabu parle de l’armée pendant qu’un défilé de ses croquis donne le fou rire, tord le cou à la religion, retrace l’histoire d’Hara-Kiri et de Charlie hebdo(…) »
À lire sur bodoi.info : une interview de Cabu sur son expo sur la capitale dans les locaux de la mairie de Paris. À savourer dans BoDoï 99 : son carnet de voyage à travers Paris.
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Les + du blog : « LES NOYÉS »

20 septembre 2006 |

PÉRIODE FESTIVAL « La gare, les rues, les magasins, les cafés, les magasins sont décorés d’images et de héros de BD. C’est quasiment magique ! » Le charme d’Angoulême agit encore, au moins sur les auteurs étrangers comme Nabiel … Lire la suite

Les + du blog : « MÉTAL »

19 septembre 2006 |


Hier, les papas pas contents donnaient la fessée. Demain, les enfants pas sages recevront des corrections bien plus spectaculaires…

LES HOMMES DE FER
Plus fort que les jeux vidéos ! En des temps futurs et lointains, les nobles de la galaxie se battent autant que leurs valeureux ancêtres de la Grèce et de la Rome antique, mais avec infiniment moins de risques, leur esprit étant imbriqué dans une armure intelligente à visage humain. Le leur. Ils peuvent donc jouer les durs de durs au milieu des combats au cours desquels les gens de la plèbe tombent, eux, à l’ancienne, pour de vrai. Ouf ! L’échelle sociale est préservée.
L’armure n’a pas que des avantages. Au bout de 17 heures, on est prié de récupérer son corps quelle que soit sa situation. On risque aussi de le réintégrer en mode emergency en cas de destruction de l’armure par une armure plus balaise. Ce qui revient à connaître une sensation équivalente à ce qu’éprouve – paraît-il – un malheureux se faisant arracher la peau sans anesthésie.
Enfin une idée neuve en space-opera ! Voilà qui change agréablement des rengaines habituelles, des lasers et autres désintégrateurs qui sentent le rouillé galactique. Une telle idée aurait pu jaillir dans l’esprit perpétuellement agité d’un Jodorowsky. C’est dire. Le dessin, vivant, fort et mouvant, est signé d’un pro du comics qui a, entre autres, dessiné Ruse une série éditée en son temps par Crossgen, l’éditeur libre qui a explosé en essayant de se faire aussi gros que Marvel et DC.

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