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Comics en VF via le financement participatif : « Jack Avarice » needs you !

22 mai 2013 |

Bien connu pour son blog Comics Place et ses vidéos « J’irai lire des comics chez vous », Thomas Rivière collabore également avec Glénat en tant qu’éditeur de bandes dessinées américaines (Danger Girl, Anna Mercury…). Mais une de ses propositions n’a pas été retenue. Sûr du potentiel du titre auprès du lectorat francophone, il propose le premier tome de Jack Avarice via un financement participatif. Et s’en explique à BoDoï.

jack_avarice_couv

« Aux États-Unis, le crowdfunding marche très fort, certains projet rapportent des millions sur Kickstarter : je veux faire de Jack Avarice le premier succès en France du financement participatif, lâche sans détour Thomas Rivière. La série est de qualité donc j’y crois. Je veux montrer la voie. » Pour ce faire, il a donc contacté la plateforme leader en la matière dans l’Hexagone, Ulule. Et mis en ligne une page dédiée. « Fairy Quest [un comics qu’il a lui-même édité chez Glénat] a levé plus de 95 000 $ aux États-Unis », insiste-t-il, pour convaincre de l’avenir du projet.

Le but aujourd’hui est de réunir 10 000 €. « On ne parle jamais argent dans ce métier, or financer une BD franco-belge de 48 pages, ça coûte plus de 20 000 € chez un éditeur, reprend Thomas Riivère. Alors financer un comics de 160 pages pour 10 000 €, c’est vraiment ce qu’il faut. Je tiens à ce que tous les acteurs (auteurs, traducteurs, imprimeurs…) soient rémunérés pour leur travail, de manière juste. On entend trop le mot ‘précarité’ dans ce milieu, et le financement participatif doit corriger cela. »

Merluche Comics, le label qu’il avait créé pour publier son Anonyman, ainsi que le prometteur Dynamo 5 par exemple, renaît donc de ses cendres pour Jack Avarice. « Jack Avarice est le bébé de Chris Madden, le dessinateur de Danger Girl Revolver [récemment publié par Glénat Comics]. Il est designer dans les jeux vidéo, et ceci est sa première BD. Il a tout fait : scénario, dessin, couleurs, design, mise en page, lettrage… C’est un fan de J. Scott Campbell (ça se voit), et il baigne dans la culture pop. Il a voulu rendre hommage à Indiana Jones et aux Goonies, mais aussi à James Bond. »

jack_avarice_imageSur la plateforme Ulule, où l’on peut soutenir le projet selon différentes formules (de 5€ pour un poster, à 100 € pour 3 exemplaires de l’édition luxe, en passant par 15 € pour l’édition normale), une bonne cinquantaine de fans ont déjà mis au pot, remplissant plus de 20% de l’objectif en seulement une semaine. Mais la route est encore longue, et il reste moins de 40 jours pour remplir la mission. « La somme réunie, le projet ira au bout, martèle Thomas Rivière. Je souhaite ensuite le sortir en librairie dans les réseaux, mais ma priorité aujourd’hui c’est Ulule, et récompenser ceux qui y croient. Je fais ça pour eux. »

Et de glisser qu’en cas de succès, Jack Avarice pourrait être le premier d’une petite famille de comics financés par les lecteurs internautes français. C’est tout ce qu’on lui souhaite.

Infos, images, descriptifs détaillés sur la page Jack Avarice sur Ulule.

Commentaires

  1. max556

    Je trouve assez scandaleux ce principe… on finance un projet et en cas de succès c’est Merluche qui s’en met plein les poches !!! autant je peux comprendre l’idée pour un projet caritatif autant je trouve que c’est vraiment prendre les gens pour des imbéciles dans le cas présent… bref zéro risque pour Merluche et quand on voit son Anonyman ou même son Dynamo 5 on peut avoir des doutes sur le goût du monsieur.
    Le comic en question est dispo en anglais… je ne vois pas l’intérêt de le faire en francais… ce n’est que mon avis.

  2. Max556 devrait se renseigner sur le financement participatif avant de dire des grosses bétises. Cette campagne permet à une BD d’exister en VF (tout le monde ne parle pas / lit pas l’Anglais). Le but n’est pas de voler qui que se soit, et encore moins de s’en mettre plein les poches. Si on arrive au but, tout l’argent servira à produire la BD, je ne vois pas où il y a un quelconque enrichissement.

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