Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | November 25, 2024















Retour en haut de page

Haut de page

16 Comments

Chronique d’une chair grillée ***

24 avril 2009 |

couv_chronique_chair_grillee.jpgbien.jpgPar Aude Massot et Fabien Bertrand. Les Enfants rouges, 16 €, le 27 mars 2009.

Âmes sensibles s’abstenir. Ce petit album au trait rond et plutôt humoristique se révèle être une grenade nihiliste dégoupillée. Le scénariste Fabien Bertrand y narre une existence pathétique, celle de Louka Zöt (en référence au livre de Scott McCloud ?), chômeur divorcé. Ce dernier se raconte justement à un psy – auquel il aurait tort de se fier. Un jour, un corbeau lui a apporté Klimt, un bébé né de sa brève union physique avec Adèle…

chronique_image.jpgLa suite pourrait être rose (ou bleu layette), seulement notre anti-héros vit dans une société totalitaire, régie par un très strict « Code des Conventions ». Où vos génomes sont scrutés et jugés, où les géniteurs potentiels doivent prouver leur parfaite santé, et où le Ministère Central contrôle le bonheur des citoyens en les encourageant à la délation. Pour tirer Louka de cette inextricable situation – il n’a pas le droit d’avoir, et encore moins d’élever, un mouflet -, son meilleur ami Maus Spiegelman (hop, clin d’œil à l’ami américain Art Spiegelman, auteur du chef d’œuvre Maus) propose de sacrifier un rein.

Ensuite, tout dégénère en un tour de main. Dans ces bandes dessinées par Aude Massot – où le marron domine -, les scuds pleuvent, les ombres menacent, les yeux (des boules blanches assez convaincantes) n’en finissent plus de s’écarquiller. Sombre et cynique, cette Chronique d’une chair grillée fait sourire en coin son lecteur, tout en le giflant assez violemment.

Achetez Chronique d’une chair grillée sur Amazon.fr

Commentaires

  1. « Ce dernier se raconte justement à son psy – petite incohérence du livre, puisqu’on ne relie pas vraiment ce choix narratif au reste de l’action. »

    Pas du tout d’incohérence.
    En lisant le livre de manière plus attentive, vous vous seriez rendu compte que le psy en question a une très bonne raison de se retrouver avec le personnage principal derrière les barreaux… :o)

  2. « Ce dernier se raconte justement à son psy – petite incohérence du livre, puisqu’on ne relie pas vraiment ce choix narratif au reste de l’action. »

    Pas du tout d’incohérence.
    En lisant le livre de manière plus attentive, vous vous seriez rendu compte que le psy en question a une très bonne raison de se retrouver avec le personnage principal derrière les barreaux… :o)

  3. Vous avez raison Brian, où avais-je la tête, mes neurones se sont mal connectés et n’ont pas fait le rapprochement entre ce psy et l’un des protagonistes finaux… Mille excuses, je corrige le tir !

  4. Vous avez raison Brian, où avais-je la tête, mes neurones se sont mal connectés et n’ont pas fait le rapprochement entre ce psy et l’un des protagonistes finaux… Mille excuses, je corrige le tir !

  5. Merci pour cette critique et merci d’avoir corrigé le tir!

  6. Merci pour cette critique et merci d’avoir corrigé le tir!

  7. Effectivement merci pour la critique et d’avoir rétabli la vérité… 😉

  8. Effectivement merci pour la critique et d’avoir rétabli la vérité… 😉

  9. Thibault Vincent

    Pff, c’est naze. Le scenario simplement affligeant; faux humour pour rattraper des erreurs de dramaturgie impardonnables; et ça ne les rattrape pas.
    Un dessin grossier. 100 fois la même expression, c’est chiant. Franchement, bourré de fautes et bâclé, on dirait que c’est le brouillon qu’on a passé à l’imprimeur.
    Une couleur de paresseux. En plus, le papier est de mauvaise qualité, la reliure pourrie.
    Tout ça pour la modique somme de …
    Pour finir, une grosse impression de congratulation entre potes sur ce site.
    Faut arrêter sérieux, cette bd c’est naze. L’affaire de deux cas soc pressés d’arriver au sommet!

  10. Thibault Vincent

    Pff, c’est naze. Le scenario simplement affligeant; faux humour pour rattraper des erreurs de dramaturgie impardonnables; et ça ne les rattrape pas.
    Un dessin grossier. 100 fois la même expression, c’est chiant. Franchement, bourré de fautes et bâclé, on dirait que c’est le brouillon qu’on a passé à l’imprimeur.
    Une couleur de paresseux. En plus, le papier est de mauvaise qualité, la reliure pourrie.
    Tout ça pour la modique somme de …
    Pour finir, une grosse impression de congratulation entre potes sur ce site.
    Faut arrêter sérieux, cette bd c’est naze. L’affaire de deux cas soc pressés d’arriver au sommet!

  11. Jean-Philippe

    « son meilleur ami Maus Spiegelman  »
    avec des clins d’œil aussi épais, il peut se rhabiller Yann, il est battu.
    Ce bouquin semble particulièrement affligeant (en plus d’être très moche).

  12. Jean-Philippe

    « son meilleur ami Maus Spiegelman  »
    avec des clins d’œil aussi épais, il peut se rhabiller Yann, il est battu.
    Ce bouquin semble particulièrement affligeant (en plus d’être très moche).

  13. Louise

    Merci Jean-Philippe pour ton commentaire ! cela aide à faire avancer le débat surtout avec le « semble ».
    Aurais-tu lu l’album?

  14. Louise

    Merci Jean-Philippe pour ton commentaire ! cela aide à faire avancer le débat surtout avec le « semble ».
    Aurais-tu lu l’album?

  15. Vous avez tout à fait le droit de ne pas aimer le bouquin, on est pour la liberté d’expression et on accepte la critique, il n’y aucun problème là-dessus. Par contre se faire traiter de cas soc me fait plus rigoler qu’autre chose, surtout que c’est bien la première fois qu’on entend un truc pareil!
    Et de plus venant de quelqu’un qu’on ne connait a priori ni d’Eve ni d’Adam… Si je ne me trompe? Je tiens tout de même à souligner également qu’en terme de copinage il n’en est rien, chaque critique que nous avons eu sur divers sites n’est dû qu’à la seule motivation des chroniqueurs qui ont aimé la bd et rien d’autre! Désolée…

  16. Vous avez tout à fait le droit de ne pas aimer le bouquin, on est pour la liberté d’expression et on accepte la critique, il n’y aucun problème là-dessus. Par contre se faire traiter de cas soc me fait plus rigoler qu’autre chose, surtout que c’est bien la première fois qu’on entend un truc pareil!
    Et de plus venant de quelqu’un qu’on ne connait a priori ni d’Eve ni d’Adam… Si je ne me trompe? Je tiens tout de même à souligner également qu’en terme de copinage il n’en est rien, chaque critique que nous avons eu sur divers sites n’est dû qu’à la seule motivation des chroniqueurs qui ont aimé la bd et rien d’autre! Désolée…

Publiez un commentaire