Les Patriciens #1 °
Par Gabor et Juan Diaz Canales. Glénat, 9,40 €, le 22 avril 2009.
Soit Eustache Foz, surnommé Taq, un romancier qui rêve de littérature avec un grand L et d’élection à l’Académie. Seulement, ce pathétique écrivaillon ne parvient qu’à raconter les aventures d’Ipsos, le neurochirurgien du Pirée (qui officie en 356 avant J-C), et à se faire refuser un recueil de poésies. Alors qu’il doit créer pour son beau-père, maire de la riante cité de Wandala, une mascotte pour de potentiels Jeux Olympiques, voilà que sa créature accidentelle – Froman, un portion géante de fromage dessinée par un ignoble cousin de sa concubine – prend vie…
De la consternation. Voilà ce que l’on ressent à la lecture de ces 48 pages qui se veulent humoristiques. Juan Diaz Canales, pourtant excellent scénariste du très beau Blacksad, s’empêtre dans une série de gags navrants. Les scènes sont brutalement liées les unes aux autres, et forment au final une histoire qui n’a ni queue ni tête. Constamment dans la caricature, le dessinateur Gabor ne rattrape pas l’affaire. Pourtant bâtis sur une bonne idée (les personnages d’un écrivain prennent vie), ces Patriciens se révèlent totalement insipides.
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