Par Nat Jones, Joshua Ortega et Jay Fotos, d’après Frank Frazetta. Milady Graphics, le 18 septembre 2009.

Noir, c’est noir. Dans un monde sombre où l’espoir a cessé de pousser, deux armées s’affrontent sans qu’aucun vainqueur ne surgisse. Et de temps en temps, un cavalier inconnu vient faire un peu de ménage, dans les deux camps, ne laissant derrière lui que des cadavres… Mais alors que des hordes de démons déferlent pour achever les humains survivants, ce « donneur de mort » pourrait bien être le dernier recours des forces du Bien…

Attention, c’est du lourd. Tiré de l’univers et du personnage imaginés par Frank Frazetta, cette aventure du Death Dealer ne fait pas dans la dentelle. Et c’est ça qui est bon. Longues séquences de batailles héroïques, légions de zombies décapitées, monstres gigantesques crachant des flammes… Ça sent le sang, le souffre et la sueur et les amateurs de fantasy sombre et violente seront à coup sûr bluffé par ce comics. Si l’histoire, sorte d’hybride entre Thorgal et Sleepy Hollow, ne dénote pas par son originalité, le rythme est si efficace et les dessins si impressionnants, qu’on ne se lasse pas une seconde. Brutal et magnifique, Death Dealer se hisse ainsi de toute évidence au rang des classiques du genre.

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DEATH DEALER is TM and © 2008, 2009 Frank Frazetta
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The Death Dealer logo, storyn and interior art are © 2008,2009 Jay Fotos, Nat Jones and Joshua Ortega
© Bragelonne 2009, pour la présente traduction