Par Catherine Meurisse et Didier Lévy. Sarbacane, 12 €, le 8 avril 2009.

Petite Elza rêvait de jouer dans la cour des Grandes avec… les garçons ! Arrivée au collège, elle partage effectivement ses récrés avec les jeunes messieurs, mais la réalité est moins enchantée que prévue. La petite brune tombe amoureuse de garçons beaux, mais nuls. Pire, elle aime des garçons beaux, nuls et qui en aiment une autre ! Heureusement, Elza aborde toujours les petites contrariétés avec l’allant et l’humour pince-sans-rire qu’on lui connaît – et que vous aviez découvert dans les pages de BoDoï. Et c’est avec plaisir qu’on la regarde grandir, sûre qu’elle aura une vie fabuleuse – même si ce serait bien que ça ne commence pas trop tard !

On pourrait lire Elza uniquement pour le dessin débordant de vie et de joie de Catherine Meurisse. Car même muet, celui-ci nous arrache des sourires grâce à des expressions justes et hilarantes. Mais comme le monde est bien fait, les illustrations de l’auteure – qui agite ses crayons chaque semaine chez Charlie Hebdo – sont en plus accompagnées des dialogues intelligents, drôles et délicats de Didier Lévy. À n’en pas douter, ces deux auteurs-là ont tout ce qu’il faut pour rendre la vie d’Elza fabuleuse et la nôtre plus joyeuse !

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