Glory Owl n’est pas un recueil d’humour à destination de ceux qui aiment la légèreté d’un bon mot ou les subtilités littéraires. Non, ce blog de strips fait dans le trash, le scato (on ne compte plus les cases où il est question de caca), le graveleux, le décalage facile, la blague de geek boutonneux. Bref, c’est un régal de rire libérateur qui sent bon la bière.

La vraie force de cette enchaînement de strips en trois ou quatre cases ne réside pas, on l’aura compris, dans sa finesse. C’est davantage dans la maîtrise même du format et de ses contraintes que l’ensemble impressionne : car les différents auteurs n’ont besoin que d’une case pour planter un univers différent à chaque fois, pour balancer leurs vannes dans les deux suivantes avec une belle efficacité. Bien sûr, la qualité (graphique notamment) est inégale, mais l’ensemble est franchement drôle car terriblement idiot, et l’accumulation joue à plein dans le délire général.