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BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | November 21, 2024















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Inside BD à Bastia, épisode 1

3 avril 2009 |

place_bastia.jpgBastia, ses montagnes, sa mer, sa place Saint-Nicolas ourlée de palmiers… et ses rencontres annuelles de la bande dessinée. Arrivée hier après-midi dans cette jolie ville corse, j’ai résisté à un mini-vent de panique qui a soufflé sur les voyageurs, à la descente d’avion. Une épidémie d’un virus inconnu (une gastro?) aurait touché un groupe d’enfants au centre Una Volta, qui organise et héberge BD à Bastia. Décidément, être journaliste BD est un rude combat de tous les instants…

A l’aller, le chauffeur envoyé par le festival se plaint: « Il pleut depuis octobre… » Malgré la présence d’une boutique à bronzer en plein centre de la ville (!), on y croit difficilement, le soleil repoussant vaillamment les nuages. point_soleil.jpgQuelques degrés de plus, et on pourrait piquer une tête. Deux-trois potins sur de célèbres résidents plus tard (Christian Clavier vend sa maison, Muriel Robin n’est pas une voisine facile), je me pose à l’hôtel Central, le bien-nommé. Je file prendre quelques clichés des réalisations des élèves locaux, installés sur la place principale – les yeux d’Emile Bravo, sur lesquels vous avez cliqué, appartiennent à un portrait qu’ils ont dessiné.

Emile Bravo, justement, est en train de dialoguer avec le public au centre culturel. « emile_bravo_dedicace.jpgOn s’en fout du trait, affirme-t-il. J’ai appris à le lâcher à l’atelier Nawak, avec des gens comme Emmanuel Guibert, Christophe Blain, Joann Sfar ou David B. » L’auteur du Journal d’un ingénu, invité d’honneur de BD à Bastia et réalisateur de sa très belle affiche, termine sur un petit coup d’éclat: « Je conseille aux jeunes de se lancer dans la bande dessinée. Elle regorge de dessinateurs, mais manque terriblement d’auteurs. » L’artiste se livre ensuite à une séance de dédicaces improvisée, dessinant même sur une édition en corse d’Une épatante aventure de Jules.

Ensuite, rapide tour des expositions – sur lesquelles nous reviendrons – en compagnie d' »officiels », dont le maire Emile Zuccarelli, dit Milou, qui confesse un amour sans bornes pour Spirou et se souvient avec émotion de sa première BD, La Bête est morte, de Calvo. Dominique Mattei, directrice d’Una Volta, montre un enthousiasme réjouissant pour ces oeuvres qu’elle a choisi de mettre en valeur.jules_corse.jpg

Au cocktail d’inauguration du festival, je compatis à la malchance de Stéphane Levallois, auteur de La Résistance du sanglier, qui s’est fait confisquer son flacon d’encre et un cutter à l’aéroport. Et j’apprends incidemment de la bouche d’Evelyne Colas, attachée de presse des éditions Futuropolis, qu’Emile Bravo – toujours lui! – est, sans conteste, le « meilleur dessinateur de cochons d’Inde du monde ». On le dit, on le dit… (cf l’excellente Enquête corse de Pétillon)

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