Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | November 21, 2024















Retour en haut de page

Haut de page

12 Comments

Iron Man 2 serre les boulons de la machine Marvel au cinéma

28 avril 2010 |

Le premier Iron Man au cinéma avait dessiné ce que pourrait devenir la galaxie Marvel au cinéma. Sa suite pose les véritables fondations des nombreux films à venir.

iron_man2Disons-le sans attendre : Iron Man 2 est globalement une réussite. Non qu’il propose une vision d’auteur du super-héroïsme, mais bien parce qu’il impose un standard pour les futurs films Marvel. En effet, le premier volet des aventures de l’armure qui vole était un chapitre préliminaire, tant à l’histoire de Tony Stark qu’à celle des Vengeurs à venir. Privilégiant l’humour et les explosions, il gratifiait les fans d’effets spéciaux détonants, mais demeurait finalement assez pauvre. Iron Man 2 propose une vision plus poussée de cet univers, développant la psychologie de son héros, lui dressant des limites et tissant plus précisément les fils narratifs des potentielles suites.

Toujours égocentrique et narcissique à outrance, Tony Stark (idéalement incarné par le si drôle et si classe Robert Downey Jr.) rencontre ainsi rapidement des soucis de taille : une technologie qui lui pompe son énergie vitale, un héritage paternel à accepter, une responsabilité politique à assumer, et bien entendu des méchants à détruire. Le personnage se fait donc plus attachant que le bricoleur milliardaire du premier opus, aidé en cela par une galerie de seconds rôles corrects dans l’échelle des faire-valoir : Gwyneth « Pepper » Paltrow prend de l’importance et du glamour; Scarlett Johansson seulement du glamour; Don Cheadle perpétue cette pénible tradition du meilleur-ami-black-qui-fait-des-blagues-mais-sur-qui-on-peut-toujours-compter; Sam Rockwell, toujours parfait, ici en marchand d’armes couard; et Mickey Rourke, plutôt à l’aise dans le rôle d’un méchant de pacotille qui grogne (ah, on me fait signe que c’est du russe).

iron_man2Mais le plus important est évidemment Nick Fury, interprété tranquillement par un Samuel L. Jackson en roues libres. Le boss de l’agence S.H.I.E.L.D., qui vise en gros à regrouper des super-héros pour lutter contre des super-vilains, apparaît à quelques moments-clés de l’histoire, pour cadrer tout ça et surtout assurer la continuité avec les films à venir. Cela fonctionne plutôt bien, puisqu’une référence à Captain America est glissée ici, et une autre à Thor là (dans la désormais traditionnelle séquence post-générique de fin) – même si on regrettera l’aspect carton-pâte du bouclier et du marteau…

Le coeur d’Iron Man 2 réside là. C’est un blockbuster fun, dynamique et efficace, mais qui ne se suffit pas à lui-même. Car tout du long, on ne fait que nous dire qu’il va y avoir des suites, des ramifications, d’autres histoires héroïques à déguster. Ce côté bande-annonce intégrée – qui s’adresse directement aux aficionados de l’univers Marvel – ne gène pas vraiment l’avancée du film, mais égare un poil le spectateur qui ne fait que scruter les indices laissés quant au contenu des prochains épisodes. Mais peut-être est-ce au final indispensable, le personnage d’Iron Man n’étant pas non plus le héros le plus fascinant qui soit…

Iron Man 2 est donc la pièce maîtresse d’un puzzle autrement plus vaste et ambitieux nommé Marvel, la clef de voûte de la Maison des idées version ciné. Les fans de comics devraient sans aucun doute y trouver leur compte, les autres peut-être un peu moins. Thor devra en tout cas transformer l’essai.

iron_man3_______________________________

Iron Man 2.
Par Jon Favreau.
Avec Robert Downey Jr., Don Cheadle, Mickey Rourke, Gwyneth Paltrow, Scarlett Johansson, Sam Rockwell, SamuelL. Jackson…
1h57. En salles le 28 avril 2010.

_______________________________

Commentaires

  1. Francois Pincemi

    J’ai vu ce film adapté de comics, encouragé par le fils de mon voisin qui me disait que c’était le huitième merveille du monde. Premières impressions, la salle est bourrée de petits jeunes (à croire que le film a été conçu pour eux!!), deuxième point, il y a des restes de pop-corn partout.
    Le film est très inégal, il y a des moments palpitants, et d’autres plutôt longuets (dialogues sans éclats, bagarres de robots ou d’hommes en armures que l’on croirait filmés par le spécialiste du genre, Michael Bay, des Transformers: pyrotechnie et compagnie.
    J’ai trouvé qu’il y avait moins de glamour sexy que dans le premier: Monsieur Stark ne prend même plus la peine de draguer, il a des problèmes de santé, est hanté par le souvenir de son père et s’adonne aux plaisirs conjugués de l’alcool et de le haute-technologie guérrière.
    Quelques bonnes répliques toutefois, et Mickey Rourke n’est pas totalement ridicule en Homme au fouet, mû par la vengeance.
    Il manque un peu de liant, de suspens global à cette histoire, si vous voulez mon avis. mais les teenagers qui avaient envahi la salle étaient ravis. Bande son hard-rock: ACDC, Clash, etc

  2. Francois Pincemi

    J’ai vu ce film adapté de comics, encouragé par le fils de mon voisin qui me disait que c’était le huitième merveille du monde. Premières impressions, la salle est bourrée de petits jeunes (à croire que le film a été conçu pour eux!!), deuxième point, il y a des restes de pop-corn partout.
    Le film est très inégal, il y a des moments palpitants, et d’autres plutôt longuets (dialogues sans éclats, bagarres de robots ou d’hommes en armures que l’on croirait filmés par le spécialiste du genre, Michael Bay, des Transformers: pyrotechnie et compagnie.
    J’ai trouvé qu’il y avait moins de glamour sexy que dans le premier: Monsieur Stark ne prend même plus la peine de draguer, il a des problèmes de santé, est hanté par le souvenir de son père et s’adonne aux plaisirs conjugués de l’alcool et de le haute-technologie guérrière.
    Quelques bonnes répliques toutefois, et Mickey Rourke n’est pas totalement ridicule en Homme au fouet, mû par la vengeance.
    Il manque un peu de liant, de suspens global à cette histoire, si vous voulez mon avis. mais les teenagers qui avaient envahi la salle étaient ravis. Bande son hard-rock: ACDC, Clash, etc

  3. Anansiboy

    Pardon mais……Est ce qu’on a vu le même film?

    Ce que j’ai retenu de ce blockbuster calibré et sans âme, ce sont de vastes longueurs entrecoupées de plages de néants ou le gééénniaaalisssime Robert Downey Jr se la joue rock star sur le déclin jusqu’aux limites du seuil de tolérance.
    Quand aux effets spéciaux, si la bande annonce capitalise au maximum sur leur présence on ne dénombre que 4 scènes les exploitant (dont un final bâclé).
    Pour le reste on meuble,on navigue a vue. État d’âme a deux balle, pseudo histoire d’amour et simili querelle poussives entre la secrétaire potiche et le le bad wonder boy.
    Et bien sur, la fine fleur hollywoodienne qui vient prendre son cachet (Scarlette, ce bon vieux Samuel L Jackson…..).
    Je passe évidemment sur les raccourcies scénaristiques, l’absence de rythme et les incohérences de scénario.

    Bref a fuir absolument si l’on a aimé le premier volet.

  4. Anansiboy

    Pardon mais……Est ce qu’on a vu le même film?

    Ce que j’ai retenu de ce blockbuster calibré et sans âme, ce sont de vastes longueurs entrecoupées de plages de néants ou le gééénniaaalisssime Robert Downey Jr se la joue rock star sur le déclin jusqu’aux limites du seuil de tolérance.
    Quand aux effets spéciaux, si la bande annonce capitalise au maximum sur leur présence on ne dénombre que 4 scènes les exploitant (dont un final bâclé).
    Pour le reste on meuble,on navigue a vue. État d’âme a deux balle, pseudo histoire d’amour et simili querelle poussives entre la secrétaire potiche et le le bad wonder boy.
    Et bien sur, la fine fleur hollywoodienne qui vient prendre son cachet (Scarlette, ce bon vieux Samuel L Jackson…..).
    Je passe évidemment sur les raccourcies scénaristiques, l’absence de rythme et les incohérences de scénario.

    Bref a fuir absolument si l’on a aimé le premier volet.

  5. Jacko

    Mais lol ?

    Je suis ultra fan d’Iron Man, tant par les Marvels que par le film. Et le 2 est une suite on ne peut plus correct du premier épisode. Faudrait voir à arrêter cet anti-américanisme useless fondé à coup de préjugés grotesques distribués par le français moyen et aigri, ce spectateur intolérant doublé d’exigeances qui auraient fait du film un pavé lourd indigeste si ces mêmes exigeances avaient été respectées. Iron Man 2 c’est simple, c’est efficace, c’est bien fait, quelques bonnes répliques sans trop en faire, un héro charismatique et humain, une musique connue mais indémodable, on a pas à réflechir toutes les deux secondes à résoudre 36 mystères, on est pas etouffés non-stop par du suspense à outrance…

    Nan franchement je suis bien content d’avoir posé mes fesses dans un cinéma en sâchant que j’allais pouvoir me détendre et m’en prendre plein les yeux sans avoir à faire tourner le cerveau à plein pot pendant 117 mn, on se passera des films qui collent la migraine. Encore heureux que tous les films Américains ne soient pas reposés sur les épaules de Woody Allen, je prends plus de plaisir à lire un bouquin de physique tellement c’est chiant (bien construit, mais chiant.)

    Iron Man 2 est une forme de bande annonce de 2h couverte d’un scénario basique mais qui se laisse regarder, qui fait entendre que nous auront d’ici peu l’arrivée de héros, de la formation du SHIELD et donc, du spéctacle en puissance. Parce qu’autant de héros réunis dans un seul film, ça réclame automatiquement pleins de Super-Vilains (ou l’arrivée par exemple d’un Galactus), et je doute que le scénario les présenteront en train de se taper une merguez-party sur la terrasse de chez Tony Stark. Ca promet.

  6. Jacko

    Mais lol ?

    Je suis ultra fan d’Iron Man, tant par les Marvels que par le film. Et le 2 est une suite on ne peut plus correct du premier épisode. Faudrait voir à arrêter cet anti-américanisme useless fondé à coup de préjugés grotesques distribués par le français moyen et aigri, ce spectateur intolérant doublé d’exigeances qui auraient fait du film un pavé lourd indigeste si ces mêmes exigeances avaient été respectées. Iron Man 2 c’est simple, c’est efficace, c’est bien fait, quelques bonnes répliques sans trop en faire, un héro charismatique et humain, une musique connue mais indémodable, on a pas à réflechir toutes les deux secondes à résoudre 36 mystères, on est pas etouffés non-stop par du suspense à outrance…

    Nan franchement je suis bien content d’avoir posé mes fesses dans un cinéma en sâchant que j’allais pouvoir me détendre et m’en prendre plein les yeux sans avoir à faire tourner le cerveau à plein pot pendant 117 mn, on se passera des films qui collent la migraine. Encore heureux que tous les films Américains ne soient pas reposés sur les épaules de Woody Allen, je prends plus de plaisir à lire un bouquin de physique tellement c’est chiant (bien construit, mais chiant.)

    Iron Man 2 est une forme de bande annonce de 2h couverte d’un scénario basique mais qui se laisse regarder, qui fait entendre que nous auront d’ici peu l’arrivée de héros, de la formation du SHIELD et donc, du spéctacle en puissance. Parce qu’autant de héros réunis dans un seul film, ça réclame automatiquement pleins de Super-Vilains (ou l’arrivée par exemple d’un Galactus), et je doute que le scénario les présenteront en train de se taper une merguez-party sur la terrasse de chez Tony Stark. Ca promet.

Publiez un commentaire