Un « Don Quichotte algérois sillonnant un pays à l’aube du cauchemar ». Voilà le héros du Mécano du vendredi, un ouvrage écrit par Fellag et dessiné par Jacques Ferrandez.

L’humoriste algérien nous plonge dans l’Alger de 1988, où une voiture qui fonctionne est un objet précieux, que l’on chérit infiniment. Tout commence par un refus de démarrer de la 4L de son principal protagoniste. Fellag n’a ensuite pas son pareil pour décrire, avec humour et tendresse, l’enchevêtrement des conseils – voire des ordres – des badauds, et comment une panne devient une affaire d’Etat.

Des histoires souvent savoureuses, et douce-amères parfois, s’enchaînent, entraînant le lecteur dans une espèce de road-movie coloré. Les dessins de Jacques Ferrandez (Carnets d’Orient) racontent délicatement les gens, les rues, les paysages. Un récit à peine nostalgique, mais joliment émouvant.

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Le Mécano du vendredi
Par Jacques Ferrandez et Fellag.
JC Lattès, 24€, le 27 octobre 2010.

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