Par Joseph Falzon. Sarbacane, 19,50€, le 7 avril 2010.

L’histoire est d’une noirceur désespérante. Soit un homme, employé d’un bureau vitré dans la tour d’une mégalopole occidentale. Soudain, des engins volants menaçants surgissent. Forcément, on pense à New York, au 11-Septembre et à ses attaques terroristes.

Là, il s’agit d’une invasion militaire: les avions de chasse lancent des bombes, des combattants armés et en tenue prennent possession de la ville, tuant sauvagement tout ce qui bouge. Notre employé s’enfuit, se retrouve fauché par une balle, puis soigné par un ermite hagard, à la limite de la folie. Des flash-backs nous montrent qu’ils se connaissent, et n’ont pas eu par le passé les meilleures relations du monde…

Pour son premier album, Joseph Falzon ne choisit pas la facilité. Il opte pour un dessin noir et blanc à l’encre, et une absence de texte. Son aisance graphique est telle qu’elle emporte le lecteur dans cette histoire de vengeance au finale violent, qui laisse abasourdi.

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