Le Haut Palais #1
Vendu par sa mère pour quelques pièces de cuivre, le jeune Moth devient un esclave à la solde du clan des Aldercrest. Emmené au Haut Palais, forteresse imprenable et demeure de la noble famille, le garçon comprend vite que s’il veut survivre, il lui faudra veiller à garder la tête basse. Il attire pourtant l’attention de l’intendant Cael Extat, qui semble déceler chez lui un potentiel pour la magie, peut-être en lien avec ses origines…
Changement de format pour le duo d’auteurs aux commandes de The Unwritten, qui s’éloignent du monde des comics pour s’essayer au franco-belge. Avec Le Pacte d’Obsidian, Mike Carey embrasse pleinement les stéréotypes du médiéval-fantastique, que ce soit avec son jeune héros malmené mais qui semble promis à une destinée fabuleuse ou avec sa mystérieuse entité maléfique prête à tout pour se libérer de sa prison. Heureusement, le récit est soutenu par un univers solide, développé dans de denses doubles-pages qui viennent entrecouper le récit et qui lui donnent ainsi un peu plus de substance.
Peter Gross, dont le trait tient encore beaucoup du comics, prête ici sa plume pour créer des personnages aux traits atypiques, qui apportent la touche d’originalité qui manquait à l’album. Le travail de colorisation de Fabien Alquier, où dominent les teintes rouge et sépia, donne un rendu parcheminé très agréable, et qui correspond bien à l’ambiance gothique du récit.
Une nouvelle série pour laquelle il est difficile de s’enthousiasmer tant le scénario semble accumuler les clichés, mais qui rattrape de justesse son lecteur dans ses dernières pages où l’action se met en route, et qui laissent présager une suite plus ambitieuse.
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