L’Etranger
C’est une anguille, un homme insaisissable, sur laquelle la vie semble glisser. Meursault fréquente une femme puis accepte de l’épouser sans l’aimer vraiment, valide une amitié dans une indifférence marquée.
Surtout, il paraît étrangement peu atteint par la mort de sa mère. A son enterrement, aucune larme ne coule sur ses joues. Alors, forcément, lorsqu’il se retrouve devant un tribunal, pour le meurtre d’un homme, difficile de défendre un tel cas…
Après L’Hôte, Jacques Ferrandez (Carnets d’Orient) adapte à nouveau les écrits d’Albert Camus. Il conserve ici sa marque de fabrique graphique : un trait classique, élégant, habillé d’aquarelles, parsemé de décors ou de scènes grand format. La luminosité de sa palette donne à ressentir une chaleur lourde, terrible, qui embrume les esprits, annihile la raison, jusqu’à l’irréparable. Jusqu’au bout, Meursault incarne une jeunesse sans but, sans idéal. Un mystère fait homme, que Camus n’éclaira jamais tout à fait.
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