Par Joe Eisma, Rodin Esquejo et Nick Spencer. Atlantic, 12,95 €, le 25 août 2011.

C’est la rentrée : plusieurs adolescents arrivent dans la prestigieuse Morning Glory Academy, pour y recevoir un enseignement d’exception. Très vite, ils se rendent comptent qu’ils ne sont pas élèves, mais prisonniers de cet établissement, qu’ils ne peuvent plus compter sur leurs parents ou qui que ce soit de l’extérieur, et qu’il va falloir apprendre à survivre face aux noirs desseins de l’équipe « pédagogique »…

Entre Harry Potter (pour la mystérieuse école) et Buffy (pour les blagues potaches d’ados), cette série nommée cette année aux Eisner Awards était alléchante. D’autant qu’elle s’avère rapidement plutôt cruelle, lorgnant ainsi vers des thématiques et mises en place plutôt propres aux mangas qu’aux comics. Hélas, des dialogues téléphonés (et à la traduction parfois bien molle), des séquences d’action mal fichues, des choix scénaristiques et graphiques ni originaux ni convaincants (l’assemblée dans les sous-sols de personnages en habit de moine récitant du latin…), et un dessin trop approximatif (les personnages sont mal balancés, les décors très pauvres…) anéantissent tous les espoirs qu’on plaçait dans ce titre, publié par un nouvel éditeur. Un très mauvais départ.

Achetez Morning Glory Academy sur Fnac.com
Achetez Morning Glory Academy T1 sur Amazon.fr