No Love Lost #1
Elixir et Yukkan forment un couple fusionnel, et ça tombe bien, ils vivent et travaillent H24 à bord d’une navette spatiale gérée par une sympathique IA. Leur mission de soldats d’élite : traquer des robots qui ont trop pris leurs aises et leur indépendance, suite à leurs tâches de terraformation dans l’univers. Petit inconvénient de ce job : avec leurs sauts à la vitesse de la lumière, un an dans l’espace correspondra à 10 ans sur Terre… Mais c’est là le cadet des soucis de notre jeune couple : leur vaisseau en perdition au bord d’un trou noir, ils sont séparés et projetés sur une planète inconnue mais habitée… Vont-ils se retrouver ?
Sorti en même temps que Majo no Michi, une histoire de sorcière tout à fait bancale (voir notre newsletter), ce « manga » à la française de la nouvelle collection Combo s’en sort un peu mieux. Tout n’est pas parfait dans ce premier volume, à commencer par la psychologie des personnages, peu creusée ni très subtile, ou ces moments « réalistes » qui prennent beaucoup de place alors que l’appel de l’action se fait fort (comme quand Elixir a ses règles et pas de tampon, élément qui devient un ressort récurrent de sa relation avec la mercenaire qui la sauve…). On sent que Luca Oliveri a lu des mangas, car il essaie de trouver cet équilibre entre récit de genre et tranche de vie qui fait la saveur de nombreuses séries japonaises. Parfois, il le trouve, mais cela manque de fluidité. Reste alors à apprécier une histoire dynamique avec des scènes d’action correctes même si elles manquent parfois de lisibilité, un suspense bien dosé et un environnement graphique agréable avec ses quelques touches de rose…
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