Showman Killer #1 °
Par Nicolas Fructus et Alejandro Jodorowsky. Delcourt, 13,95 €, le 17 novembre 2010.
Après l’abominable Ogregod, voici une nouvelle série de SF signée Jodorowsky… et le constat est le même. Intrigues déjà-vue, dialogues à la va-comme-j’te-pousse, ambiance vulgaire… Ce qui aurait pu passer comme une délicieuse provocation outrancière il y a 30 ans, sonne aujourd’hui comme un triste revival, un album creux et bas de plafond, à éviter absolument.
Dommage, car la couverture faisait envie. Hélas, cette histoire de bébé créé in vitro, manipulé génétiquement et mentalement, et éduqué pour devenir le tueur ultime, invincible et amoral, aurait pu donner une série d’action de qualité. Mais la verve du scénariste de L’Incal s’est tarie, au profit d’un flot de séquences convenues et de textes ringards. Le dessin de Nicolas Fructus (Thorinth) est inégal; on sent l’auteur gêné dans certains scènes, alors qu’il laisse éclater son graphisme complexe et chargé avec bonheur sur certaines planches, notamment celles aux décors majestueux. Bref, Showman Killer et un ratage quasi-total, une bonne façon d’économiser 13,95 €.
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Pas d’accord avec la critique. Il est encore dur de juger cette série avec un seul premier tome dont le principal objectif est de camper les personnages. Moi j’ai trouvé ce tome 1 très sympa avec des univers fantastiques très riches.
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Pas d’accord avec la critique. Il est encore dur de juger cette série avec un seul premier tome dont le principal objectif est de camper les personnages. Moi j’ai trouvé ce tome 1 très sympa avec des univers fantastiques très riches.
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Jodorowsky a bien 80 ans aujourd’hui, et ne s’est jamais renouvellé, normal que ses productions soient maintenant dépassées et ringardes, peu inspirées et sentant le réchauffé, on faisait le même reproche à Tibet.
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Jodorowsky a bien 80 ans aujourd’hui, et ne s’est jamais renouvellé, normal que ses productions soient maintenant dépassées et ringardes, peu inspirées et sentant le réchauffé, on faisait le même reproche à Tibet.
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