1989, Spirou et Fantasio se rendent clandestinement à Berlin-Est, pour retrouver le comte de Champignac, probablement kidnappé. Ils vont devoir affronter Zantafio et la Stasi, et vont surtout découvrir un drôle de réseau de combattants de la liberté.

L’idée de faire vivre des aventures aux deux globe-trotters belges en quête de scoop juste avant la chute du Mur de Berlin était séduisante. Naïf comme toujours, Spirou découvre la vie de l’autre côté du Rideau de fer et les habitants qui aspirent à la liberté. Fantasio, lui, enchaîne bourdes sur bourdes. Et Spip bondit et grignote. Et derrière, un décor berlinois de bande dessinée. Mais au milieu de tout ça, hélas, un scénario assez pauvre, à peine enrichi par quelques scènes d’action bien dynamiques et un découpage enlevé voire audacieux. En effet, les rebondissements sont convenus, les personnages secondaires sonnent creux et les références aux précédents tomes de la série sont des béquilles un peu faciles. Résultat, on avance assez péniblement dans cette intrigue peu captivante dont les ressorts manquent de crédibilité. Dommage, car le trait élastique de l’Allemand Flix est agréable et bien adapté à l’univers de Spirou. Mais sans doute la pression historique était trop forte…