Par Renart. Manolosanctis, 14,50€, le 2 décembre 2010.

L’instinct de Lorenzo ne le trompe pas: il sent bien que le suicide de son ami Gérard cache quelque chose. Ce jeune détective se lance alors sur les traces de Diane, la dernière petite amie du défunt, qui paraît bien mystérieuse…

Dans Succube, Renart s’amuse avec les codes de l’épouvante et du surnaturel. Il met en scène une jeune femme magnétique, qui transforme ses amants en zombies et les pousse à tuer ou à s’autosupprimer.

Bien qu’un peu figé et plombé par endroits par un découpage poussif (des flash-backs pas toujours pertinents, notamment), le trait de l’auteur entraîne plaisamment dans une lecture au début effrayante, voire carrément grand-guignolesque. Qui pâtit ensuite d’un rythme mal défini, alourdi par des longueurs – notamment via des scènes d’exposition trop bavardes.

Le premier épisode de Succube distrait donc un temps, mais ne convainc pas réellement. La démone qui l’habite saura-t-elle se montrer plus envoûtante dans la suite de cette série gentiment horrifique?

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