« Tintin, l’aventure immersive », un enchantement visuel à L’Atelier des Lumières
Spécialiste des immersions visuelles, l’Atelier des Lumières — qui avait proposé notamment des balades dans les oeuvres de Cézanne, Van Gogh ou Kandinsky — offre jusqu’au 1er janvier, à Paris, de se plonger dans l’univers graphique de Tintin.
Installée sur les imposants murs d’un immense bâtiment, la projection commence par un hommage au trait d’Hergé, dont le reporter à houppette brut de décoffrage, tracé ici à l’encre noire, apparaît progressivement. De nombreuses coupures de presse rappellent sa profession et ses exploits, avant un tourbillonnant voyage englobant à peu près tous les moyens de transport utilisés dans les albums, de l’hydravion jaune du Crabe aux pinces d’or à la barque de L’Ile noire, en passant par le sous-marin requin du Trésor de Rackham le Rouge.
Les personnages et leurs caractéristiques principales sont mis en avant, des jurons du Capitaine Haddock à l’inévitable Air des bijoux, tiré du Faust de Gounod, qu’entonne à tout va la Castafiore. Les oreilles ne sont pas en reste avec une bande originale soignée, qui va des Beatles à David Bowie en passant par Brel, Alexandre Desplat ou John Williams. Cette traversée des 24 albums des aventures de Tintin, résumés en un millier d’images réparties selon quelques thématiques, enchante. Et les trente-cinq minutes qu’elle dure semblent bien courtes. On aurait bien prolongé l’enchantement, des heures durant…
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À voir : Tintin, l’aventure immersive, jusqu’au 1er janvier 2023 à L’Atelier des Lumières, 38 rue Saint-Maur, 75011 Paris. Tarifs : de 14 à 16€.
Photos © Culturespaces / C. de la Motte Rouge / © Hergé -Tintinimaginatio – 2022
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Vue, cette « expo » n’est en rien un événement. C’est pas très beau, très répétitif, la musique n’apporte rien. Voir les dessins d’Hergé en si grand format n’apporte rien, au contraire : ils perdent de leur charme et de leur magie. Beaucoup de bruit et trop d’argent (16 euros…) pour pas grand chose.
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