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EXPO DU 7 OCTOBRE AU 4 NOVEMBRE 2006
7 octobre 2006 | adminExpo Culture manga de notre Fabien Tillon du 7 octobre au 4 novembre 2006, à la médiathèque Louis-Aragon de Bagneux. Durant l’expo, cosplay, lecture de kamishibai et de contes japonais, projection d’« animés » et de films issus de mangas. … Lire la suite
RENCONTRE LE 7 OCTOBRE 2006 AVEC CHRISTIN & JUILLARD
7 octobre 2006 | adminChristin et Juillard présentent le Long Voyage de Léna accompagné d’un film de leur choix au MK2 quais de Loire à Paris (7, quais de Loire dans le xix) le 7 octobre 2006 à 11h30.
Voir les planches 1, 2, … Lire la suite
Les +du blog : COMICS
6 octobre 2006 | adminC’et donc cela, s’envoyer en l’air?
LA CHATTE SE PAIE UNE TOILE
Que donneraient les demi-sel et même les grosses pointures du show-biz pour pouvoir se shooter sans risquer les disgracieuses traces de piqûres, cicatrices si inesthétiques sous un décolleté sans manches ou un débardeur dernier cri ? De petites fortunes. Petites fortunes que va ramasser un mutant dont la particularité est de pouvoir transférer dans l’organisme d’autrui de petites quantités de liquide. Ce monsieur s’en mettra plein les fouilles en permettant aux drogués de s’en mettre plein les veines. Ni vus ni reconnus.
Tout ira pour le mieux dans le meilleur monde des dealers jusqu’à ce que le mystérieux Brownstone charge un peu trop la mule. Résultat, deux parfaits quidams –car Brownstone ne crache pas sur la clientèle de base-, un certain Donald Philips et une certaine Tricia Lane, succombent à des overdoses. Problème, le premier est l’ami d’un certain Peter Parker, alias Spider-Man, et la seconde l’amie d’une amie d’une certaine Félicia Hardy, alias la Chatte noire.
Les + du blog : « UNE SAGA GÉNÉTIQUE »
6 octobre 2006 | adminAcré Bon Dieu, c’est-y possible d’inventer des diableries pareilles dans nos belles étables!
SABRE AU CLAIRE !
Si la saison 2006 fut faste pour les humoristes à la dent dure (et on a rien vu, ceux qui ont aimé 2006 vont adorer 2007), 1983 ne fut pas mal non plus. Pensez que Claire Bretécher, dans un seul album paru cette année là, a pu se permettre de fusiller Mesdaaaames les grandes artistes, de rouler dans la farine les tchdames de tchmainage portchoguaises, de clouer au mur les apprentis sorciers qui se faisaient des choses en or en jonglant avec les embryons congelés, de massacrer une méritante famille paysanne. On en connaît qui, à l’époque, auraient volontiers hurlé que la Claire pratiquait la politique de la terre (de Sienne) brûlée, que c’est du gavage, que le lecteur, si on l’habituait à avoir les dents du fond qui baignent, deviendrait difficile et réclamerait -le fou- des scénars avec entrée-plat-dessert. Vingt-trois ans après, ils doivent être plutôt rassurés… Lire la suite
« COMME TOUT LE MONDE »
6 octobre 2006 | adminCOMME TOUT LE MONDE #1/3 par Rudy Spiessert, Denis Lapierre et Pierre-Paul Renders. Dupuis, 9,80 euros, le 4 octobre.
Critique par Sophie Flamand publiée dans BoDoï 100 (octobre 2006)
Et voir les planches 1, 2, 3 , 4 … Lire la suite
FESTIVALS DU 6 AU 8 OCTOBRE 2006
6 octobre 2006 | admin– 30e festival international de la BD de Chambéry (73) au centre de congrès, du 6 au 8 octobre 2006. Expos : « Zep et Titeuf », « Emmanuel Lepage », « La BD et l’eau », « La BD soutient Handicap international », « Opération Sida ». Animation : mur d’expression libre, espaces jeunes talents, fanzines. Invités : Bilal, Binet, Blanc Dumont, Buche, Cabanes, Cauvin, Coyote, Dany, Derib, Druillet, Girod, Hérenguel, Hermann, Keramidas, Lax, Lepage, Mézières, Smudja, Tibet, Tome, Zep… Plus de 12 ans : 5 euros. www.chamberybd.fr et 04 79 33 95 89.
– 16e rencontres de BD de Marly (57) au centre social et culturel, les 6 et 8 octobre 2006. Expo : « La BD dans l’enfer de Verdun », « Peter Pan », « Le monde de Benn », « Les Mystères d’Osiris de Roels ». Ateliers Master Class BD, espace multimédia. Invités : Coconut, Dress, Duval, Laurel, Marniquet, Pinelli, Pompetti, Révillon, Roels, Sobral, Vegliona… 3 euros. http://perso.numericable.fr/centrelal/ et 03 87 62 35 84.
LES + DU BLOG : « BATTAGLIA, UNE MONOGRAPHIE » 3/3
5 octobre 2006 | adminTECHNIQUE : DU GRIS QUE L’ON ROULE A L’ANCIENNE
BATTAGLIA : « J’ai beaucoup utilisé le gris, je l’ai fait avant tout sous influence des journaux français et allemands du début du vingtième siècle dans lesquels paraissaient des dessins exécutés au crayon lithographique. Le gris était également techniquement justifié, il n’y avait pas de trames mécaniques, tout reposait sur l’emploi artisanal des instruments de dessins.
Quand je dessine, j’imagine à l’avance les zones que je mettrai en gris. Puis, je prends un morceau de papier-calque, je délimite la zone au crayon, je la découpe et, avec un coton-tige trempé dans l’encre, je travaille la partie en question jusqu’à ce que j’obtienne la tonalité de gris qui m’intéresse et dont j’ai besoin. Une fois que c’est sec, la plupart du temps, je dois retoucher à la lame de rasoir. Dans tous les cas, il y a une part de hasard et de patience de bénédictin. Maintenant cependant, j’essaye d’éclaircir un peu. J’aime bien travailler pour Il Messaggero dei ragazzi (1) et pour Il Giornalino (2) car du fait de la couleur, il n’y a que peu de travail sur le rapport entre le noir et le blanc. Si je le peux, j’aimerais changer, éliminer petit à petit les gris, mais pas complètement, les gris ont leur fonction, c’est une couleur. »
LE 5 OCTOBRE EN LIBRAIRIE : LE PETIT NICOLAS
5 octobre 2006 | adminNOUVELLES TÊTES
Après le succès des Histoires inédites du Petit Nicolas, de Goscinny et Sempé (650 000 ex. vendus), il aurait été dommage d’en rester là. Anne Goscinny publie donc 45 autres récits de son père jamais édités en … Lire la suite
Les + du Blog : « Un goût de biscuit au gingembre »
4 octobre 2006 | admin
LE VERT-DE-GRIS ATTAQUE LA PIERRE
Se glisser dans la peau d’un nazi est l’exercice à la mode de la rentrée littéraire. Les Bienveillantes de Littell qui explore les affres d’un bourreau durant la seconde guerre mondiale est la grande surprise du box-office. Un Goût de biscuit au gingembre (1) est d’un tout autre tonneau et, à vrai dire, la comparaison s’arrête au héros germanique.
Car l’Oberleutnant Metzger, pierre angulaire de cette balade, n’a rien d’un tortionnaire.
Cet ancien architecte mélancolique est affecté à Bruxelles. Sa mission, rendre compte de la qualité artistique d’un monument aux morts érigé à la mémoire des poilus de 14-18, n’est pas bien belliqueuse. Au point que le contexte semble uniquement servir de prétexte au romancier pour effleurer les turpitudes d’un pays occupé et se concentrer sur le véritable sujet de l’ouvrage : l’évocation architecturale. Un exercice délicat qui ravira tous les enfants de Brunelleschi et dont Hanotte se sort à merveille. Son verbe rigoureux exalte les perspectives et sculpte des monuments à la gloire des bâtisseurs. Mais la fantaisie n’a pas sa place dans ce roman sobre. En témoignent les nombreux dessins signés Claude Renard (2) qui rythment densément l’intrigue. Épures à la mine de plomb, léchées dans une optique académique.
Au final, un beau récit, sans ambages, joliment illustré, sans fioritures.
1) Un goût de biscuit au gingembre par Xavier Hanotte (15 euros) a été publié en 2005 sous le titre L’Architecte du désastre (Belfond). Cette version remaniée et enrichie d’un épilogue paraît dans la collection Carnets Littéraires des éditions Estuaire. Dirigée par Didier Platteau, ancien pilier de Casterman, cette collection a déjà publié 15 romans illustrés par des auteurs comme Mattotti, Pinelli ou De Moor.
2) Claude Renard professeur de graphisme à Saint-Luc (Bruxelles) notamment auteur des Aventures d’Ivan Casablanca (4 albums, Humanos 1984) et co-auteur avec François Schuiten des Métamorphoses (réédité aux Humanos en 2002).
LES + DU BLOG : « BATTAGLIA, UNE MONOGRAPHIE » 2/3
4 octobre 2006 | adminLES DEBUTS : « NOUS GAVIONS DE CANIFF »
BATTAGLIA : « Dans l’après-guerre, la bande dessinée était un des rares endroits où l’on pouvait travailler. L’illustration en noir et blanc comme on l’entendait dans les années vingt était en train de disparaître et la bande dessinée à l’américaine se développait. Tout naturellement mon premier contact, je l’ai noué avec le groupe vénitien de L’Asso Di Piche (1). Dans une ville comme Venise il n’est pas difficile de faire connaissance avec des gens qui partagent les mêmes intérêts et les mêmes activités. Des amis communs me firent entrer en relation avec ce groupe. Il y avait le grand Pratt, Faustinelli, Bellavitis devenu entre temps architecte, l’écrivain Ongaro et moi, nous étions pleins d’idées et d’espérance. Cette revue fut pour nous tous le laboratoire où nous avons voulu apprendre la bande dessinée américaine. Je me suis référé moi aussi à ces modèles dont les archétypes étaient Caniff, Foster et Raymond. À ce moment-là Caniff était le plus imité. Nous nous en gavions. Il semblait facile à copier : des plans américains, des personnages de profil, de grandes masses de noir et de blanc… Nous étions fascinés par cette nouvelle façon de dessiner, même s’il me fut difficile de passer de la plume au pinceau.