Un piano ***
Par Louis Joos. Futuropolis, 20€, le 3 juin 2010.
Dans les années 1910, un pianiste fameux, Henry, traverse l’Atlantique sur un paquebot, direction New York. Le cours de la vie le ramène en France, où son existence se déroule de façon terne: cet artiste frustré donne des cours de musique en Belgique.
Quelques décennies plus tard, il enseigne le piano chaque semaine à son fils Louis. A sa mort, il lui lèguera un splendide instrument. Le gamin fera les Beaux-Arts, maniera le pinceau et le crayon, et se prendra de passion pour le jazz…
L’enfant en question s’appelle Louis. Il s’agit de l’auteur de ce bel album, subtil et touchant. En noir et blanc et en cinq temps, Louis Joos raconte un pan de son histoire familiale, et les racines de son goût pour la musique. Il use d’une grande liberté, s’autorisant des décors à peine crayonnés, des silhouettes fantomatiques, estompées. Un piano se révèle être ouvrage autobiographique gracieux et intime, néanmoins empli de pudeur.
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Ce n’est pas possible sérieusement de publier des choses pareilles, c’est des gribouillis, c’est baclé, les éditeurs se foutent du monde, aux prix où ils vendent les albums (surtout Futuropolis) on est en droit d’attendre un vrai travail, du vrai dessin, pas des pages bâclées par paquets de douze dans la journée. Si vous n’aimez pas votre métier, laissez la place aux Schuiten, Franquin et Jacobs de demain. L’art demande le temps de la faire, ce n’est pas se déverser sur une feuille comme on vomit, un peu de respect pour les lecteurs.
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Ce n’est pas possible sérieusement de publier des choses pareilles, c’est des gribouillis, c’est baclé, les éditeurs se foutent du monde, aux prix où ils vendent les albums (surtout Futuropolis) on est en droit d’attendre un vrai travail, du vrai dessin, pas des pages bâclées par paquets de douze dans la journée. Si vous n’aimez pas votre métier, laissez la place aux Schuiten, Franquin et Jacobs de demain. L’art demande le temps de la faire, ce n’est pas se déverser sur une feuille comme on vomit, un peu de respect pour les lecteurs.
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Ce n’est pas possible sérieusement de publier des choses pareilles, c’est des gribouillis, c’est baclé, les éditeurs se foutent du monde, aux prix où ils vendent les albums (surtout Futuropolis) on est en droit d’attendre un vrai travail, du vrai dessin, pas des pages bâclées par paquets de douze dans la journée. Si vous n’aimez pas votre métier, laissez la place aux Schuiten, Franquin et Jacobs de demain. L’art demande le temps de la faire, ce n’est pas se déverser sur une feuille comme on vomit, un peu de respect pour les lecteurs.
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