Par Saburo Ishikawa et Yoshichi Shimada. Akata/Delcourt, 7,50 €, T.5 le 10 mars 2010.

En 1958, Akihiro quitte la ville d’Hiroshima pour Saga, un petit village où il va vivre avec sa grand-mère. Le jeune garçon va alors devoir se faire à cette nouvelle vie rurale loin de sa maman. Heureusement sa mamie est pleine d’entrain, toujours joyeuse et débrouillarde. En peu de temps, Akihiro commence à se sentir chez lui.

Adaptation du roman autobiographique de Yoshichi Shimada, Une sacrée mamie est un sacré manga ! Réelle tranche de bonne humeur, d’amour, d’humilité et d’écologie, chaque volume nous donne un grand bol d’air frais en cette période de crise. Il n’est certes pas facile de vivre à la campagne et encore moins sans argent ni électricité. Mais on peut toujours ramasser les fruits et légumes non vendus jetés dans la rivière et une simple bouilloire peut faire un très beau vase ou une gourde gigantesque qui fera des envieux. Cette éducation à la dure est au départ difficile pour Akihiro, mais l’optimisme et la fierté de sa grand-mère vont l’aider à apprécier ce mode de vie !

À première vue, le dessin de Saburo Ishikawa peut rebuter par son apparence vieillotte, mais la rondeur du trait rend l’histoire et les personnages très attachants. Véritable apologie de la vie simple, ce retour à la nature et aux valeurs fondamentales est prévu en onze volumes.

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