Yamato – Le cuirassé de l’espace #1 °
Par Keisuke Fujisawa, Akira Hio & Yoshinobu Nishizaki. Clair de Lune, 9,95€, le 20 septembre 2012.
1 volume paru sur 7 – Série terminée au Japon.
En 2199, l’humanité est en grand danger. Les humains se réfugient donc sous terre pendant que de valeureux guerriers grimpent sur le cuirassé Yamato pour chasser l’ennemi. Voilà tout ce qu’on apprend en lisant les 300 pages de ce premier volume… Mais à vrai dire on trouve surtout des combats et un profond ennui.
On comprend vite que les méchants sont les Gamilas, mais on ne sait pas vraiment pourquoi ils attaquent, ni qui ils sont vraiment. On enchaîne alors les scènes de guerre spatiales aussi longues qu’inintéressantes. En outre, les personnages sont très peu développés, le contexte inexistant et les situations peu explicitées. Et pour couronner le tout, le titre a particulièrement vieilli: les scènes sont très statiques, répétitives et anodines… On se retrouve donc dans un space opera fade et sans substance.
Le manga n’est pas sauvé par un graphisme typique des années 70. Akira Hio signe ici son premier manga professionnel et il lui est impossible de cacher son passé d’assistant de Shôtarô Ishinomori (Kuzuryû, Le Voyage de Ryu, Sabu et Ichi…). Il ne fait pas que s’inspirer du maître, il copie son style. Et, si l’ensemble tient techniquement la route, le rendu est totalement figé.
Considérée comme une « monument » dans son pays, cette série en 7 volumes commence pourtant très mal. En couverture, le nom de Leiji Matsumoto (Albator) et les propos de Keiko Takemiya (membre du groupe de l’an 24 et auteure de science-fiction reconnue) nous donnent l’impression de passer à côté de quelque chose d’indispensable… Les prochains volumes vont devoir frapper très fort pour nous en convaincre !
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bonjour,
l’oeuvre considérée comme un monument au Japon n’est pas ce manga, mais la série animée dont il est adapté.
cela explique peut-être en partie votre déception.
amicalement
Commentaires